stéphanie cormier

🪩 Où je roule sur un chemin d’écriture
🪩 Où les textes sont vivants
🪩 Où les poètes font société

🪩 Où l’été passe en mode marmotte

🪩 Où j’attends que Rennes infuse

🪩 Où la Bouée jaune vit sa vie

🪩 Où les ateliers d’écritures s’enchaînent
🪩 Où les résidences aussi
🪩 Où je glisse sur un flot de petites joies

🪩 Où je fais des boucles créatives
🪩 Où je reviens au dessin
🪩 Où les corps sont au cœur de la narration

🪩 Où j’évite la retrospective 2023
🪩 Où la question de l’intime est au cœur de l’écriture
🪩 Où j’auto-fictionne mes aventures à feu doux

🪩 Où j’aller-retours (dans les deux sens)
🪩 Où je dois être quand même un peu solide
🪩 Où je danse sur des petites joies

🪩 Où je jette un œil sur l’été et les chantiers
🪩 Où la distance du temps s’écrase
🪩 Où je glisse sur les petites circulations

🪩 Où je reviens sur l’expo de juin
🪩 Où j’écoute ce que les œuvres me glissent à l'oreille
🪩 Où je savoure la résonnance de la joie

🪩 Où je parle d'une certaine idée du fil.

🪩 Où je vois que ça passe par les gens

🪩 Où ça fait des petites farandoles

🪩 Ou je parle de duos, de petit trafic postal, de mandarines, de recoudre le ciel, de l’expo de mai et de tenir l’écriture vivante.
🪩 Ou je perçois la propulsion des petits pas.

🪩 Où je parle du temps artistique et des petites actions quotidiennes qui le remplissent, de l’expo de décembre, de Cent fois pourquoi, du solstice d’hiver, du poids des cartes postales et de ciels à recoudre.
🪩 Où je perçois que, ici, la distance se traverse.

🪩 Où l’été fait un genre de pause

🪩 Où j’écris à Paris

🪩 Où je colle à Arles

🪩 Où la période rebondit rebondit

🪩 Où les mini-poèmes de métro sortent du métro

🪩 Où les cent jours se succèdent aux cent jours

🪩 Où je trouve un format qui me va bien
🪩 Où les textes murissent
🪩 Où je reviens au quotidien

🪩 Où j’éclate la joie façon puzzle
🪩 Où j’aller retour à Berck
🪩 Où je double Rennes

🪩 Où je reviens en long et en élastique sur l’expo
🪩 Où la cerise vient de Rennes
🪩 Où j’ai de la chance de savoir que j’ai de la chance

🪩 Où j’élastique un œil, la suite
🪩 Où la joie danse sur les moissons
🪩 Où je fictionne les cartes postales

🪩 Où j'écris en images
🪩 Où j’accumule les petites joies
🪩 Où j’élastique un œil

🪩 Où je marche dans Bruxelles
🪩 Où je vois que l'écriture est au centre
🪩 Où je rate Sophie Calle

🪩 Où je parle de climax, de rencontres,

de mécène’s corner, de friches.
🪩 Où j’attrape des petits mouvements.

🪩 Ou je parle de la première réunion du cercle, de l’expo, de recoudre le ciel, d’écriture et de mandarines.
🪩 Ou je perçois que le mouvement s’articule en mandarines et retours.

🪩 Où je parle de Paf l’expo, des ventes de mon livre, un peu de mon nez, du projet cartes postales, d’auto-sabotage et des mille mercis.
🪩 Où je perçois que, ici, femme et artiste, c’est la même chose.